Annik le Page est née à Fougères en Bretagne et a vécu un temps en Afrique.
Elle réside depuis de nombreuses années à Paris.

Annik le Page est née à Fougères en Bretagne et a vécu un temps en Afrique.
Elle réside depuis de nombreuses années à Paris.

Annik Le Page peint depuis toujours des portraits de femmes dont la féminité navigue entre deux contradictions: la grâce et la beauté comme attributs de l’éternel féminin, mais aussi le refus d’être considérées comme le symbole de la séduction dans le but d’acquérir des pouvoirs et des fonctions jusqu’ici réservées aux seuls hommes. C’est le sens des techniques mixtes qu’elle utilise: l’huile, caution du passé, mélangée à du mortier (sable) – matériau de construction incongru sur ces visages de femmes – mais signe là de solidité et de changement.

Proche de cette femme dont elle fait inlassablement le portrait, si elle a bénéficié de l’enseignement de Waltraud Solonet la dernière élève de Kokoschka (Ecole de Vienne), Annik Le Page en a surtout retenu la force et la fermeté enseignées par le maître, jamais la violence ni la colère. Dans sa réalisation, par contre, l’artiste va souvent au-delà de la peinture en ajoutant du mortier par exemple, question de durcir la matière, sans pour autant durcir le ton…L’ensemble de ses oeuvres donne une impression de sérénité, inhabituelle mais véritablement bienvenue dans notre monde violent, rapide et en perpétuel questionnement

Scénariste de télévision pendant 15 ans Annik Le Page est sociétaire de la Société des Auteurs et compositeurs dramatiques. Elle est médaillée d’Argent du Mérite et Dévouement français au titre des Arts.

Ses créations audacieuses ont largement été saluées par les institutions et le monde des professionnels de l’Art Contemporain et elle s’est construite une solide réputation dans les galeries grâce aux expositions permanentes qui lui sont dédiées :

EN FRANCE:
« Galerie Dunoyer » à Saint-Paul de Vence, « Galerie Lemoine » à Paris, « Galerie May » à Megève, « Galerie Chaye » à Honfleur, « Galerie Alain Mériot » à Paris.

EN EUROPE:
« Hollywood Road Gallery » à Londres, « Galerie Albert 1er » à Bruxelles, « Galerie Horizon » et « Galerie Cigarini » à Genève en Suisse.

AUX ETATS-UNIS:
« Galerie Azur » à Naples en Californie.

Elle compte parmi ses expositions collectives récentes: « Le Salon des Indépendants » à Paris, « Le Salon d’Automne » à Paris, le « 8ème Artex » à Osaka au Japon, « Les Chromalies » à Valence, « London Art Fair » à Londres, « Lineart » à Gand en Belgique.

Ses toiles sont présentes dans de nombreuses collections privées aux USA, en Angleterre, Hollande, Belgique, Liban, Allemagne, Suisse et France.
En Mars 2016 ses toiles seront exposées à Dubaï en hommage à la journée Internationale de la Femme, exposition intitulée « Femmes d’ici et d’ailleurs ».

« Il n’y avait pas d’artistes dans ma famille : des militaires (un grand père officier de marine, un bisaïeul général et ministre de la guerre, des magistrats, des médecins. Des gens lettrés mais qui considéraient les artistes comme des « saltimbanques ». Bref on ne nous poussait pas à aller dans cette direction ! Par réaction, sans doute, je me suis intéressée, dès l’adolescence à toutes les formes de l’art. J’aimais me promener au Louvre (Paris) et arpenter les salles « truffées » de tableaux, j’aimais aussi l’archéologie et les statues grecques. L’engouement pour le théâtre m’a amenée à présenter le concours d’entrée au Conservatoire de Paris comme élève comédienne. J’ai « joué la comédie » quelque temps mais ma grande passion était la littérature.
J’ai donc suivi un cursus universitaire et j’ai obtenu une maitrise de Lettres Modernes (mémoire de maitrise sur Claude Simon qui deviendra bien plus tard prix Nobel de littérature).

Puis, j’ai eu l’opportunité (grâce à mon mari Christian Waton, scénariste et écrivain. Il a écrit 350 films Télé et cinéma + 7 romans édités chez Julliard) d’écrire pour la télévision française de 1982 à 1993:
-Portrait d’une jeune femme sans dessus dessous (avec Nathalie Baye) TF1
-L’art de la fugue FR3
-Deux filles sur un banc TF1
-Je suis à rio ne m’attends pas pour diner TF1 (Marie-Christine Barrault-Patrick Chesnais)
-Gros plan FR3
-Rendez vous manqué FR2 avec Michael Lonsdale
-Chahut bahut TF1 (Jacques Dufilho-Jean-Pierre Darras)
-Duplex FR2
-Les grandes Marées (Pierre Vaneck-Nicole Kalfan-Jean-Marc Thibault, Patachou)

Mais je ne voulais pas m’arrêter là et je souhaitais explorer les autres domaines artistiques. C’était trop tard pour la musique, pas pour la peinture. Ma rencontre avec Waltraud Solonet, dernière élève d’Oskar Kokoska à Vienne a été déterminante. Je me suis inscrite à son cours. Elle avait pour spécialité d’utiliser toute sorte de matériaux et de les détourner de leur fonction initiale (mortier, bougie, laque pour les murs etc… ).

Cette approche originale des arts graphiques m’a séduite immédiatement. J’ai eu envie d’essayer, et je me suis lancée ! J’ai exposé au Salon des Indépendants à Paris (dont je suis devenue sociétaire), au Salon d’Automne puis au Salon d’Art Contemporain de la Bastille.
C’est là que les galeries sont venues à moi: Londres, Bruxelles, Genève … A Saint-Paul de Vence, j’ai rencontré Géraldine Dunoyer qui dirigeait sa galerie avec maestria. Et ce fut le début d’une collaboration aussi fructueuse qu’amicale…

Pourquoi des femmes? Une affirmation de ma propre nature tout en définissant par ma façon de les représenter la place que je donne aux femmes dans ce monde si différent de mon univers pictural.

La mode m’a toujours fascinée: ses multiples facettes sont inépuisables. Et il y a quelque chose de touchant dans cette propension de la mode à tenter de gommer la trivialité des choses en construisant un univers sophistiqué, une seconde peau en quelque sorte. Le vêtement est un état d’esprit et contrairement à ce que l’on dit : « l’habit fait le moine ».

Et puis il y a les tigres : une attirance personnelle. Je les peins comme des animaux protecteurs, presque domestiqués ; leur dangerosité gommée par la présence de la femme qui les a apprivoisés : une parabole peut-être…
On m’a souvent fait remarquer qu’il n’y avait pas et d’hommes dans mes toiles. Peut-être ces tigres à la fois dangereux et inoffensifs sont ils la synthèse d’une relation parfois apaisée entre homme et femme. Et dans laquelle chacun a conservé sa spécificité.

C’est ainsi que de l’écriture ( je peignais autrefois avec des mots ) je suis arrivée à la peinture et que de Paris, Londres, Bruxelles, Genève, je viens installer mes toiles ici à Dubaï à l’occasion de la journée Internationale de la femme en Mars 2016.

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